le chien de compagnie

    Depuis hier, nous sommes cinq à la maison. Nos copains les Martin en partance pour les Marquises, nous ont laissé pendant quinze jours leur animal de compagnie. Il s'agit d'une poule, Poupoule pour les intimes. On s'était dit:" chouette elle va se faire des copains (nous avons cinq galinacés squatteurs, je vous le rappelle) avec qui gambader, grignoter des cafards et cent pieds, faire des galipettes (un de nos coq est un foudre de guerre qui atteind son but en ...trois secondes) ou caqueter rout simplement". Mais que nénies: Poupoule préfère la compagnie des hommes. Elle ne décolle pas de la terrasse, ci ce n'est pour te suivre dans la maison. Un vrai chien, qui te fait la fête en remuant du plumeau, cours vers toi et reste à tes pieds pour couver. Elle se laisse caresser et se prendre dans les bras sans appréhension, à la grande joie de Elouen et Erell. Comme un brave toutou, mademoiselle Poupoule attend son susucre (je veux dire son bout de cracotte ou de banane) en gloussant. Puis elle attend sagement au pied de la porte du salon tandisque nous rentrons pour la nuit.
A notre grande joie, au réveil, nous découvrons les offrandes que Poupoule a délesté sur la terrasse la nuit: fientes biens collantes ou pire, sèches, qu'il te faut nettoyer avant l'arrivée des enfants. Certes nos squatteurs sont moins sociables, mais ils ont l'avantage de faire leurs besoins dans le gazon ou chez les voisins. Poupoule, elle, ne semble pas savoir voler pour se décharger de ses fientes ailleurs, ni pour se percher la nuit dans un arbre...
I faut quand même y voir un avantage: un voleur lui marchera dessus en voulant passer par cette porte et ses cris nous alarmeront; un bon chien de garde vous dis-je!